Stéphanie was born in France during a snowy November and since then she began to see the colours of the world. When she was ten she visited the Rijksmuseum in Amsterdam and was fascinated by the miniatures. Back at home, she made her cupboard into a huge doll’s house that still exists, with various floors and incredible details, and every shoe-box could become a miniature fabric shop.That is how her love for art began.At fifteen she went to school in England, and it was then that she discovered that the joy of her life was drawing, since she would spend hours and hours of her free time sketching, creating lines for the basic pattern and adding colour. In this way, since her earliest childhood, her taste for art was confirmed.
At eighteen she entered Penninghen (E.S.A.G. : Ecole Supérieure d’Art Graphique) in Paris, from which she graduated five years later with Honours. In 1987 she worked for Lizzie Derriey in Paris, creating designs for export to USA. Later, she worked in the creative department of Saatchi & Saatchi in London, and a year later she created a line of packaging for the Carré Noir agency. She participated for the first time in an exhibition in 1989 with two illustrations at the Grand Palais in Paris, during the Salon des Artistes Décorateurs.
Towards the end of the 1990s she began to work for Jean Paul Gaultier, the avant garde Haute Couture fashion designer. On observing her graduation thesis from Penninghen, he saw a marked resemblance between he drawings and illustrations of Toulouse Lautrec, which became an inspiration for his next fashion show. Stephanie created illustrations for publicity in magazines such as Vogue and Marie-Claire, and designed patterns for fabrics and scarves. In this way, during her collaboration with Jean Paul Gaultier, all the invitations she designed for his fashion shows received the First Prize of the Venus de la Mode. Stephanie’s was chosen to draw Jean Paul Gaultier’s costume’s ideas to show Luc Besson, for his film The Fifth Element.
Time went by and Stephanie regretted that her busy schedule did not leave her enough free time for more personal work, so she decided to go free-lance. She created collections of socks and tights for Doré Doré DD, learning to adapt her drawings to the difficult techniques implied by weaving. She would take walks in the streets of Paris, in search of pictures and patterns appearing under the play of light and shadows, she created CD covers, and at last prepared her first individual exhibition with 60 paintings in March 1994, a month before marrying and leaving for Mexico, where she lived for 11 years.
Spontaneous in her use of colours, Stephanie makes an interactive link between the way she sees the world and the way she paints it. She enjoys painting people in order to capture through their looks the essence of their souls….that is why many people have asked her to engage in the difficult task of painting their portraits.
Her painting has been enriched by numerous trips throughout the world, where she became familiar with the colours of each culture. In 2004 she left Mexico with her husband and four children to live in Seville, where she filled her life with the green of the olive trees and the blue-black of the bulls in the fighting arena. This theme inspired her exhibition in 2007 at a gallery in the Rue de Seine in Paris. She has now left Madrid, and lives in France, surrounded by the soft and gentle light of the Loire Valley.
Stephanie paints in her studio which is envelopped in the special light of an eternal morning. Her interior peace finds its inspiration in these moments, and therefore in an almost religious silence, her search for lines, colours and shapes on the canvas expresses all her being. Each stroke of her brush expresses her intuitions, each colour is a sensation. Painting for her is a necessity, an unending search for beauty. This reminds us that « beauty will save the world », which in her case is filled with colour and hope. She lives in this way, creating colours and shapes with each breath. Her pictorial expression is a whole. If she couldn’t paint she would die – and I would die with her.
Edgardo Koestinger
Stéphanie est née en France un mois de novembre sous une tempête de neige et depuis ce jour-là elle commence à voir les couleurs du monde. A l’âge de 10 ans, elle visite le Rijksmuseum où elle est émerveillée par des miniatures et à son retour, elle transforme une vieille armoire en maison monumentale de poupées, avec plusieurs étages remplis de détails inimaginables, tout comme une boîte à chaussures pouvait devenir une petite boutique de tissus.Ainsi a commencé sa passion pour l’art.A 15 ans, elle part étudier en Angleterre. A cette étape scolaire, Stéphanie découvre que le plaisir de sa vie est de dessiner. Elle passe des heures infinies durant ses temps libres à dessiner, faisant apparaître quelques lignes afin de donner les traits essentiels et ensuite d’y ajouter les couleurs. Ainsi depuis son plus jeune âge, son attirance pour l’art se confirme.
A l’âge de 18 ans, elle s’inscrit à Penninghen (ESAG : Ecole Supérieure d’Art Graphique) à Paris, où elle est diplômée après 5 ans d’études avec mention Bien. En 1987, elle travaille chez Lizzie Derriey à Paris créant des dessins textiles pour exporter aux USA. Plus tard, elle travaille dans le secteur de la création de Saatchi & Saatchi à Londres et un an après, elle crée une ligne de packaging pour l’agence Carré Noir. Elle participe pour la première fois à une exposition en 1989 avec deux illustrations exposées au Grand Palais à Paris, lors du Salon des Artistes Décorateurs.
A la fin des années 1990, elle commence à travailler chez Jean Paul Gaultier, le créateur d’avant-garde de Haute Couture. En voyant sa thèse de fin d’études, il remarque une ressemblance de ses illustrations avec Toulouse Lautrec, ce qui l’inspire pour le thème de sa prochaine collection de vêtements. Stéphanie illustre les publicités dans les journaux tels que Vogue, Marie-Claire…et crée des motifs pour foulards et tissus. Ainsi durant sa collaboration chez Jean-Paul Gaultier, toutes ses invitations pour les défilés ont gagné le Premier Prix du « Vénus de la Mode ». Stéphanie est choisie pour transcrire les idées de costume de Jean-Paul Gaultier pour le film le « Cinquième élément » de Luc Besson.
Le temps passe et Stéphanie regrette son manque de temps pour se dédier à un travail plus personnel et décide de se mettre en freelance. Elle crée les collections de chaussettes et collants pour Doré Doré DD, apprenant à adapter ses dessins à la difficulté technique qu’implique le tissage. Elle parcourt les rues de Paris recherchant des images des jeux de lumière, elle crée des pochettes de CD, et enfin prépare sa première exposition individuelle avec 60 tableaux en mars 1994, un mois avant de se marier et de partir vivre au Mexique durant 11 ans.
Spontanée dans l’utilisation des couleurs, Stéphanie rend interactive sa façon de voir le monde et de le peindre. Elle aime peindre des personnages et capter l’essence de leur âme à travers leurs regards…c’est pourquoi nombreux sont ceux qui lui ont déjà confié le travail difficile de peindre leur portrait.
Sa peinture s’est enrichie au cours de nombreux voyages de part le monde, reconnaissant les couleurs de chaque culture. En 2004, elle quitte le Mexique avec son mari et ses 4 enfants pour aller vivre à Séville remplissant sa vie du vert des oliviers et du noir bleuté des taureaux de combat. Avec ce thème elle expose en mai 2007 dans une Galerie rue de Seine à Paris. Maintenant elle a quitté Madrid et habite à nouveau en France entourée de la douceur de la lumière de la Vallée de la Loire.
Stéphanie peint dans son studio traversé par la lueur du matin éternel. Sa paix intérieure dépend de ces moments, et ainsi dans un silence presque religieux, la recherche de lignes, couleurs et formes sur la toile exprime l’expression de tout son être. Elle transforme chaque trait en une intuition, chaque couleur en une sensation… Peindre lui est une nécessité, une recherche incessante du beau. Cela nous rappelle que « la beauté sauvera le monde » qui dans son cas est rempli de couleurs et d’espérance. Elle vit ainsi, à travers une respiration de couleurs et de formes. Son expression picturale est totale. Si elle ne pouvait plus peindre elle mourrait et moi avec elle.
Edgardo Koestinger
Stéphanie nació en Francia un noviembre nevado y desde es momento comenzó a ver los colores del mundo. Cuando tenía diez años visitó el Rijksmusem en Amsterdam y se quedo fascinada con las miniaturas. Al regresar a su casa, convirtió su ropero en una monumental casa de muñecas de varios pisos con detalles inimaginables que todavía existe, y cualquier caja de zapatos podía ser una tienda de telas.Así dio inicio su afición por el arte.A los 15 años fue a estudiar a Inglaterra y fue en esa etapa escolar en la que descubrió que el placer de su vida era dibujar, ya que pasaba horas y horas de su tiempo libre dibujando y escogiendo unas cuantas líneas para dar los trazos más significativos y después añadía colores, así que desde pequeña su inclinación artistica se hacía evidente empezando a destacar en el dibujo.
Al cumplir los 18 años se matriculó en Penninghen ( ESAG Ecole Supérieure d’Art Graphiques) en Paris donde se graduó cinco años después con mención honorífica. En 1987 trabajó para Lizzie Derriey en Paris diseñando patrones textiles para exportar a los EEUU, más tarde trabajó en el departamento de creación de Saatchi & Saatchi en Londres y un año después diseño una línea de paquetería y envolturas para Carré Noir. Participó por primera vez en una exposición en París en 1989 con dos Ilustraciones exhibidas en el Salon des Artistes Décorateurs del Grand Palais.
A fines de 1990 comenzó a trabajar con Jean Paul Gaultier, el diseñador francés avant garde de alta costura a raíz de que Gaultier le impresionara la tesis profesional que presentó Stéphanie en Penninghen encontrando un parecido a Toulouse Lautrec. Así dió este tema a su próxima colección de ropa, donde Stéphanie pudo ilustrar con soltura las publicidades en revistas como Vogue, Marie-Claire e invitaciones para el desfile. Así durante su trabajo con Gaultier ganó varios premios » Venus de la Mode » por sus originales trabajo gráficos. Stéphanie fue escogida para plasmar con dibujos las ideas de ropa de Gaultier para la película « El Quinto Elemento » de Luc Besson. Al pasar el tiempo extrañó tener más tiempo libre para dedicarse a trabajos más personales y decidió trabajar como free-lance. Trabajó para la fábrica de calcetines Doré Doré DD, diseñando las colecciones de estación, aprendiendo a adaptar sus dibujos a la dificultad técnica que implica el tejido y al fin tuvo tiempo para dedicarlo a la fotografía. Recorría las calles de París buscando imágenes y juegos de luz, diseño portadas para discos compactos de música y por fin presentó individualmente 60 cuadros de su obra pictórica en una primera exposición en París en marzo de 1994 un mes antes de casarse e ir a México vivir durante 11 años…
Espontánea en el uso de los colores, Stéphanie hace interactivas sus maneras de ver el mundo y de pintarlo. Le gusta pintar gente y captar algo de las almas a través de las miradas…por eso mucha gente le ha confiado ya la difícil tarea de retratarlas.
Ha enriquecido su pintura con numerosos viajes por el mundo reconociendo cada cultura con sus colores. Salió de México en 2004 con su marido y sus 4 hijos para vivir en Sevilla en España. Lleno su vida de verde olivo y color negro azulado piel de toro bravo, con este tema expuso en Mayo de 2007 en una Galería de Arte de le rue de Seine en París. Ahora después de vivir en Madrid dos años y medio vive de nuevo en Francia rodeada de la suavedad de la luz de la Vallée du Loir.
Cuando Stéphanie pinta en su estudio con la luz ténue de una mañana eterna, el mundo esta a salvo, su paz interior depende de esos momentos, y así, en un silencio casi religioso la búsqueda de trazos, colores y formas sobre el lienzo significa la expresión de todo su ser, convierte cada trazo en una intuición, y cada color en una sensación, y así logra que su necesidad vital adquiera la forma de pinturas. Verla pintar es un acto bello porque lo vive en esa búsqueda incesante de belleza que cada ser humano tiene en el corazón, y así nos recuerda que la belleza salvará el mundo que en su caso, esta lleno de color y esperanza, así vive, a través de un respiro de color y formas. Su expresión pictórica es total, es su necesidad total y si no pudiera pintar moriría, y yo con ella.
Edgardo Koestinger